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Exposition Peinture De La Méditerranée Sète

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Sète
La Grace (ship, 2010), Sète, Hérault 01.jpg
Théâtre Molière, Sète, Hérault 01.jpg Phare du Mont-Saint-Clair, Sète, Hérault 01.jpg
Cimetière marin, Sète, Hérault 01.jpg
De haut en bas, de gauche à droite : Le Canal Royal ; Le théâtre Molière  ; Le phare du Mont Saint-Clair ; Cimetière marin de Sète
Blason de Sète
Blason
Sète
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Sète Agglopôle Méditerranée
Maire
Mandat
François Commeinhes
2020-2026
Code postal 34200
Code commune 34301
Démographie
Gentilé Sétois
Population
municipale
43 686hab. (2018 en diminution de 1,32 % par rapport à 2013)
Densité 1 804hab./km2
Population
agglomération
91 276hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 24′ 19″ nord, 3° 41′ 51″ est
Altitude Min. 0m
Max. 176m
Superficie 24,21km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Sète
(ville-centre)
Aire d'attraction Sète
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Sète
(bureau centralisateur)
Législatives Septième circonscription
Localisation

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Sète

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Sète

Liens
Site web sete.fr
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Sète (prononcé localement : /ˈ s ɛ . t ə/ [1] ) — écrit Cette jusqu'en 1927 — est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Elle appartient à la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée.

Par sa population, Sète est la 146e  commune de France, établie sur les données de la population légale millésimées 2013 entrant en vigueur le 1er janvier 2016 et la troisième de l'Hérault. Son agglomération, ou unité urbaine est, avec 91 508 habitants, la deuxième du département.

Appelée l'île singulière (expression due à Paul Valéry), Sète a vu naître des artistes comme Paul Valéry, Georges Brassens, Manitas de Plata ou Jean Vilar.

Elle est parfois surnommée la « Venise du Languedoc » pour ses canaux quadrillant le centre-ville, sa situation insulaire entre mer, étang, canaux et graus, agrippée au Mont Saint-Clair et reliée à Marseillan par un long lido, l'ensemble contribuant à faire de Sète une villégiature prisée. Enfin, son port de pêche et ses diverses activités maritimes ont permis à cette ville de prospérer malgré la dure concurrence des autres ports méditerranéens.

Géographie [modifier | modifier le code]

Port de pêche, chef-lieu de canton et noyau de l'unité urbaine de Sète, Sète est enclavé entre la mer Méditerranée à l'est et l'étang de Thau à l'ouest. Sète entretient une relation particulière avec le canal du Midi par l'étang de Thau (dit canal des Deux-Mers) par Marseillan (Toulouse-Bordeaux), ainsi que la liaison par le canal du Rhône-Méditerranée étang de Thau/Frontignan Aigues-Mortes.

Le tableau ci-dessous présente les distances routières en kilomètres (km) entre Sète et les dix plus grandes villes françaises et quelques capitales européennes [2] .

Paris Marseille Lyon Toulouse Nice Nantes Montpellier Strasbourg Bordeaux Lille Londres Berlin Madrid Rome
758km 200km 333km 229km 356km 812km 37km 820km 470km 1 019km 1 258km 1 556km 927km 1 061km

Communes limitrophes et proches [modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Sète
(Distances : à vol d'oiseau / par la route) [3]
Étang de Thau :
Bouzigues (5.76 / 16,45km)
Loupian (8.32 / 19,31km)
Mèze (8.11 / 21,13km)
Étang de Thau
Balaruc-les-Bains
(5.10 / 9,43km)
Frontignan (7.07/ 8,96km)
Pinet (15.12 / 30,45km)
Pomérols (15.80 / 29,34km)
Sète Mer Méditerranée
Port de Sète (1.25 / 2,50km)
Marseillan (14.33 / 22,99km) .
Mer Méditerranée
Plage de la Corniche (2.35 / 3,55km)
Mer Méditerranée
Promenade du Maréchal Leclerc
(0.78 / 1,05km)
Mer Méditerranée
Môle Saint-Louis (0.83 / 1,63km)

Climat [modifier | modifier le code]

La ville bénéficie d'un climat méditerranéen. Grâce à sa proximité avec la mer Méditerranée, l'hiver est doux mais les gelées peuvent parfois survenir. L'été est chaud. Des épisodes méditerranéens surviennent en automne apportant souvent beaucoup de pluie. Le printemps est doux voire chaud mais les entrées maritimes et les précipitations sont possibles en cette saison. L'ensoleillement est d'environ 2 600 heures par an.

Statistiques 1981-2010 et records Station SETE (34) Alt: 75m 43° 23′ 48″ N, 3° 41′ 30″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,3 5,5 7,9 10,1 13,8 17,4 20 19,9 16,8 13,6 9 6,2 12,2
Température moyenne (°C) 8 8,6 11,3 13,5 17,2 21,2 23,9 23,7 20,3 16,5 11,6 8,8 15,4
Température maximale moyenne (°C) 10,8 11,6 14,6 16,9 20,6 24,9 27,8 27,4 23,7 19,3 14,3 11,4 18,6
Record de froid (°C)
date du record
−11
12.1987
−12
10.1956
−6,2
07.1971
1,4
12.1958
4,2
06.1985
6,5
04.1984
12,4
05.1978
12,1
30.1986
8,1
23.1977
2,8
25.2003
−1,5
22.1988
−7,2
24.1962
−12
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
28.2002
21,8
22.2019
27,1
30.2012
31
20.1949
33,1
28.2006
40,3
28.2019
37
23.2006
36,4
01.2020
34,2
18.1978
32,1
11.2011
25,4
03.1970
20,4
12.1961
40,3
2019
Précipitations (mm) 51,4 51,8 39,7 48,3 42,3 25,2 11,5 26,4 56,7 90,9 65,2 51,3 560,7
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,2 4,4 4,5 5,5 5 3,4 2 3,1 4 5,9 5,3 5 53,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,4 2,7 1,9 2,8 2,5 1,3 0,6 1,6 2,4 3 2,6 2,6 26,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,4 1,7 1,1 1,6 1,2 0,8 0,3 0,9 1,6 2,2 1,7 1,5 16,1
Nombre de jours avec neige 0,6 0,4 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,1 1,4
Nombre de jours avec grêle 0 0,1 0,1 0 0 0,1 0 0 0 0 0 0 0,4
Nombre de jours d'orage 0,3 0,2 0,6 0,9 1,7 2,1 2,3 3,1 3 2,1 0,8 0,6 17,7
Nombre de jours avec brouillard 1,2 1,3 2,4 1,7 1,4 1,6 2,5 2,6 2,3 1,6 0,6 1,1 20,2

Source : [MétéoFrance] «Fiche 34301002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

Territoire communal [modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sète peut être divisé ainsi :

  • l'étang de Thau
  • le cordon littoral entre Sète et Marseillan avec sa longue plage, une route nationale et la voie ferrée Montpellier-Béziers, ainsi qu'un domaine viticole
  • l'île singulière en elle-même : le mont Saint-Clair. En contrebas le canal de La Peyrade jusqu'à Frontignan à l'est, la ville d'origine. Au nord, à l'ouest et sur les versants du mont, les quartiers résidentiels récents
  • à l'est de la ville s'étendent les espaces portuaires de plaisance, de voyage et industriel (voir Port de commerce de Sète)

Représentations cartographiques de la commune

Carte OpenStreetMap

Carte topographique

Milieux naturels et biodiversité [modifier | modifier le code]

Espaces protégés [modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée [4] , [5] .

Un espace protégé est présent sur la commune : le « Lido de Thau », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 509,3ha, qui correspond à la première partie du vaste lido de Sète à Marseillan (12km de long [6] , [7] ).

Réseau Natura 2000 [modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS) [Note 1] . Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats [9]  :

  • la « corniche de Sète », d'une superficie de 13,16ha, le seul site connu en région Languedoc-Roussillon pour l'habitat d'intérêt communautaire des fourrés halo-nitrophiles ibériques, la corniche accueille plusieurs espèces végétales rares au plan national et même européen [10]  ;
  • les « herbiers de l'étang de Thau », d'une superficie de 8 320ha, abritant de très vastes herbiers de zostères (Zostera marina et Zostera noltii) en très bon état de conservation [11]  ;


et un au titre de la directive oiseaux [9]  :

  • l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde », d'une superficie de 7 770ha, un site d'accueil et de repos pour une avifaune migratrice et nicheuse particulièrement riche. L'étang est d'ailleurs un site classé d'importance internationale en ce qui concerne le Flamant rose, c'est également une zone d'hivernage pour le Grèbe à cou noir [12] .

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique [modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1 [Note 2] sont recensées sur la commune [13]  :

  • la « corniche de Sète » (6ha) [14]  ;
  • l'« étang de Thau » (6 790ha), couvrant 8 communes du département [15]  ;
  • le « Lido de l'étang de Thau » (106ha), couvrant 2 communes du département [16]  ;
  • les « salins du Castellas » (197ha), couvrant 2 communes du département [17]  ;
  • les « salins et bois de Villeroy » (193ha) [18]  ;

et une ZNIEFF de type 2 [Note 3] , [13]  : le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » (9 072ha), couvrant 10 communes du département [19] .

Urbanisme [modifier | modifier le code]

Typologie [modifier | modifier le code]

Sète est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee [Note 4] , [20] , [21] , [22] . Elle appartient à l'unité urbaine de Sète, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes [23] et 90 720 habitants en 2017, dont elle est ville-centre [24] , [25] .

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sète, dont elle est la commune-centre [Note 5] . Cette aire n'est composée que de la commune de Sète, et elle est classée dans les aires de moins de 50 000 habitants [26] , [27] .

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral [28] . Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit [29] , [30] .

Occupation des sols [modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (40,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (40,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (40,7 %), zones urbanisées (21,3 %), zones humides côtières (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), cultures permanentes (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %) [31] .

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini ( XVIII e  siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui) [Carte 1] .

Projets d'aménagement [modifier | modifier le code]

Les quartiers Révolution, Île sud et quartier Haut font partie du Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) [32] .

Toponymie [modifier | modifier le code]

Plan de Cette (1777) dans les plans des ports de France.

Plan d'une partie de la ville de Cette représentant son port et ses forts (1790)

Sète est connue depuis l'Antiquité, attestée sous les formes τό Σίτιον όροϛ (To Sigion oros) au I er  siècle [33] , [34] , Sêtion oros au II e  siècle [35] , [34] , sous la forme latine Setius mons au IV e  siècle [36] , [34] . Setius a plus tard été remplacé par l'occitan seto, « chaussée qui subdivise les canaux qui forment les bordigues » [34] .

Le nom de Sète ne s'est stabilisé qu'en 1928. Au Moyen Âge, il a pris les formes De Ceta, Seta, ou Cetia. Ce nom viendrait d'un terme pré-indo-européen set qui désigne une montagne [37] . Il a été assimilé au latin cetus (du grec kêtos), baleine, ce qui explique la présence de l'animal dans les armes de la ville [Note 6] . La ville fut à un moment appelée Montmorencette après l'édification d'un fort sur le mont par le duc de Montmorency [38] . Sète est située au débouché du canal du Midi sur la Méditerranée. Sète avait une grande importance stratégique pour Louis XIV, qui a voulu en faire un port fortifié face aux attaques anglaises de l'époque.

Avant 1666, le futur port de Sète se trouvait sur le territoire de la commune de Frontignan, le mont Saint-Clair faisait partie du diocèse de Montpellier jusqu'au bas de la colline. En 1666, sous le règne de Louis XIV, commence l'édification du port par Pierre-Paul Riquet de Bonrepos, créateur du canal du Midi.

Au début du XVIII e  siècle, Cette devient l'écriture officielle, ce qui n'empêche pourtant pas les auteurs d'utiliser des orthographes différentes, Sète mais aussi Sette [39] . Le , le conseil municipal décide que Cette « équivoque le pronom » et que la ville s'orthographiera Sète. Mais quelques années plus tard, Cette réapparaît [40] , et ce jusqu'en 1927. Le de cette même année, le conseil municipal, présidé par le maire de l'époque, Honoré Euzet, s'appuie sur les arguments avancés en 1793 pour solliciter le changement de nom auprès des pouvoirs publics, une demande satisfaite par un décret en date du .

Georges Brassens évoque ce changement de nom dans sa chanson Jeanne Martin [Note 7] .

À la suite du renommage de la commune, le gentilé « Cettois, Cettoise », utilisé notamment dans le titre d'un quotidien local Le Nouveau Cettois entre 1878 et 1880 [41] , est devenu « Sétois, Sétoise » [42] .

Sète est surnommée « l'île singulière » ou encore « l'île bleue » [39] :11.

Histoire [modifier | modifier le code]

Phare du môle Saint-Louis.

Par-delà l'étang de Thau.

Antiquité [modifier | modifier le code]

Le nom apparaît anciennement chez :

  • Ptolémée (Géographie II.10.2.) : Σήτιον ὄρος
  • Avienus (Ora maritima) : Setius… mons
  • le cartulaire d'Aniane : fiscum… qui nuncupatur Sita

Moyen-Âge [modifier | modifier le code]

De la Renaissance au XVIII e  siècle [modifier | modifier le code]

En 1596, Henri de Montmorency, gouverneur du Languedoc, choisit le cap de Sète pour établir un port. Les travaux sont confiés à Jean Donnat et sont ordonnés par Pierre d'Augier, prévôt général du Languedoc. Faute d'argent, ils sont arrêtés en 1605.

En 1663, le Golfe du Lion abrite un port français à Marseille. Le chevalier de Clerville, ingénieur du roi, est missionné par Jean-Baptiste Colbert, de prospecter la côte languedocienne afin de sélectionner un lieu pour en faire un port. Après une étude de faisabilité, l'ingénieur choisit un promontoire sauvage au bout d'une bande de terre, à la sortie de l'étang de Thau. Pour célébrer l'importance de ce choix, le , Mgr François du Bosquet, évêque de Montpellier, réalise une messe et une cérémonie de bénédiction pour l'enchâssement de la première pierre destinée à être au bout du môle Saint-Louis encore inachevé [43] .

  • 1684 : visite du port par Vauban ;
  • 1703 : consécration de l'église Saint-Louis ;
  • 24- : attaque et prise de Sète par les Britanniques, rapidement chassés par le duc de Noailles ;
  • Fin 1710-1711 : construction des forts Saint-Pierre et Butte-Ronde ;
  • 1724 : achat de l'hôtel de ville ;
  • 1744 : construction de la citadelle Richelieu et de la tour du Castellas.

Révolution française [modifier | modifier le code]

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution et de l'égalité » le . Après la chute de la monarchie, elle se rebaptise « société des amis de la liberté et de l'égalité », puis « société des Jacobins amis de la constitution populaire de 1793 » [44] .

Le XIX e  siècle [modifier | modifier le code]

Les problèmes liés à l'érosion des sols [modifier | modifier le code]

Le labour s'intensifie dans le bassin versant, alors que les défrichements un temps freinés par Colbert ont repris de plus belle après la Révolution française et l'abolition des privilèges. Ceci favorise l'érosion des sols et les eaux du bassin versant deviennent de plus en plus turbides. Elles charrient des alluvions qui viennent colmater le port.

En 1804, le préfet Claude-Ignace Brugière de Barante écrit dans un rapport [45]  :

« Les côtes de ce département sont plus exposées aux atterrissements… Les ports de Maguelone et d'Aigues Mortes et le vieux port de Cette n'ont plus d'existence que dans l'histoire » alerte-t-il. « Un désir immodéré de recueillir a multiplié ces défrichements depuis 1790… L'avidité de jouir a dévoré en peu d'années la ressource de l'avenir ; les montagnes, ouvertes par la charrue, n'ont montré bientôt qu'un roc nu et stérile ; chaque sillon est devenu un ravin ; la terre végétale, entraînée par les orages, a été portée dans les rivières, et de là dans les parties inférieures, où elle sert chaque jour à l'atterrissement des parties les plus basses et les plus marécageuses. »

  • - : tentatives britanniques d'incendier la ville.

Chronologie des principaux événements survenus au XIX e  siècle [modifier | modifier le code]

  •  : le vaisseau de 80 canons Le Robuste est échoué et incendié devant le port ;
  •  : première pierre du brise-lames (terminé en 1869) ;
  •  : ouverture de la ligne de chemins de fer Montpellier-Cette.
  •  : naissance de Jean Rodor, parolier et chanteur sètois. Il écrivit notamment les paroles de chansons composées par Vincent Scotto : Sous les ponts de Paris (1913), La Vipère (1921), Ramuntcho (1944), etc., ainsi que l'adaptation française de Reginella. Mort en 1967 à Paris.
  • 1882-1888 : grands travaux dans le port.
  • 1886 : naissance du compositeur Louis Izoird, à Sète. Il est l'auteur de la musique de La Caissière du Grand Café (1914), Suzon la blanchisseuse et La Rue de la manutention (1919). Il écrivit en collaboration avec le Sétois Jean Rodor Allons-y doucement (1912) et Le Légionnaire (1911). En 1932 devient sociétaire de la SACEM et meurt a Paris en 1974.
  •  : naissance de Emmanuel Gambardella, journaliste sportif sétois qui devint dirigeant de football. Il meurt le à Montpellier, et est inhumé au cimetière marin de Sète.
  • 1894 : Sante Geronimo Caserio, anarchiste lombard, apprenti boulanger à Sète, poignarde mortellement le président de la République française Sadi Carnot le à Lyon.
  • 1895 : inauguration du collège de garçons, futur lycée Paul-Valéry.

Les mutins du Fœderis Arca [modifier | modifier le code]

Le à Brest, plus de 20 000 personnes assistent sur la place Fautras à la quadruple exécution par guillotine de quatre marins (Pierre-Louis Oillic, Lénard, Thépaut et Carbucci) qui faisaient partie de l'équipage mutiné du Fœderis Arca , un trois-mâts barque parti de Sète à destination de Veracruz chargé de vin et d'alcool destiné aux officiers de l'expédition française au Mexique. Ils avaient été condamnés à mort par le tribunal maritime de Brest le pour avoir assassiné le capitaine Richebourg, son second Théodore Aubert ainsi que le mousse âgé de 11 ans pendant leur mutinerie le avant de couler leur navire dans l'Océan Atlantique et de prendre place dans une chaloupe de sauvetage où ils avaient été recueillis en se disant victimes d'un naufrage. Quatre autres marins du même équipage mutiné furent acquittés pour deux d'entre eux ou condamnés à des peines plus légères pour les deux autres [46] .

Le XX e  siècle [modifier | modifier le code]

  •  : fondation de la Chambre de commerce.
  • 1901 : mise en place d'un réseau de tramways électriques.
  •  : la ville de Cette prend le nom de Sète.
  • 1934 : le football-club de Sète remporte le championnat et la coupe de France de football (premier club français à réaliser le doublé).
  •  : départ du bateau Sinaïa. Première expédition des Républicains espagnols au Mexique acceptant l'offre d'asile du président mexicain Lázaro Cárdenas.
  • Une casemate, Promenade Maréchal Leclerc

     : occupation de la ville par l'armée allemande.
  •  : bombardement de Sète (gare de triage), Balaruc (Raffineries de pétrole) et Frontignan (raffineries de pétrole) par la 15th USAAF.
  •  : libération de la ville.
  •  : le paquebot Président-Wardfield appareille au port de Sète en direction de la Palestine avec 4 530 juifs réfugiés survivants de la Shoah. Le commissaire spécial du port de Sète, M. Leboutet, autorise le jeune capitaine Ike Aronowicz (Yitzhak Ahronovitch, mort le à Hadera, dans le nord d'Israël), à appareiller vers la Colombie. Après 5 jours de navigation et hors des eaux territoriales françaises, le Président-Warfield prend le nom d'Exodus 1947 et prend le cap vers la Palestine ; à 27 kilomètres des côtes, 5 torpilleurs de l'armée britannique arraisonnent le navire ; 75 passagers épuisés acceptent l'asile proposé par la France et les autres sont conduits au port de Hambourg via Gibraltar.
  • 1960 : création du théâtre de la Mer.
  • 1962 : inauguration du lycée technique Joliot-Curie.
  • 1966-1978 : importants travaux dans le port.
  • 1970 : inauguration du musée Paul-Valéry.
  • 1981-1984 : construction d'un nouvel hôpital.
  •  : l'espace Georges-Brassens est inauguré, avant d'être agrandi en 2006.
  •  : inauguration du Centre régional d'art contemporain Occitanie (CRAC Occitanie).

Le XXI e  siècle [modifier | modifier le code]

Remontage du pont du Tivoli après rénovations en 2014.

  • 2004 : lancement du plan de sauvegarde de la plage du Lido, afin de stabiliser le littoral face à l'érosion, la route qui relie Sète à Marseillan ne longe plus la mer. Le chantier de développement durable de protection de la côte et de la plage qui sépare la mer de l'étang de Thau s'est déroulé jusqu'en 2013. L'Europe a participé au financement de ce plan puisqu'un Fonds européen de développement régional (FEDER) de l'Union Européenne a été obtenu d'un montant de 9M€ pour un montant total de travaux de 53M€.
  • 2005 : début des travaux d'un nouveau quartier : Villeroy.
  •  : la région Languedoc-Roussillon assure la gestion du port de Sète-Frontignan.

Politique et administration [modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats [modifier | modifier le code]

Administration municipale [modifier | modifier le code]

À la suite des élections municipales de 2014, le conseil municipal comporte 43 élus répartis de la façon suivante :

Conseil municipal de Sète (mandature 2014-2020).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Pour Sète évidemment ! » Les Républicains François Commeinhes 32 Majorité
« Puissance Sète, le rassemblement » DVG François Liberti 9 Opposition
« Sète, Bleu Marine » FN Marie-Christine Aubert 2 Opposition

Liste des maires [modifier | modifier le code]

Canton [modifier | modifier le code]

Ancien découpage des cantons de Sète.

La commune de Sète était divisée en deux cantons :

  • le canton de Sète-1 ;
  • le canton de Sète-2.

À compter de 2015, la commune de Sète ne comporte qu'un seul canton englobant toute la ville : le canton de Sète.

Jumelages [modifier | modifier le code]

Villes jumelées avec Sète Voir et modifier les données sur Wikidata

Villes jumelées avec Sète Voir et modifier les données sur Wikidata
Ville Pays Période
Cetara Flag of Italy.svg Italie depuis
El Jadida Flag of Morocco.svg Maroc depuis
Hartlepool Flag of the United Kingdom.svg Royaume-Uni depuis
DEU Neuburg an der Donau COA.svg Neubourg-sur-le-Danube Flag of Germany.svg Allemagne depuis le

[49]

Population et société [modifier | modifier le code]

Démographie [modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans [50] , [Note 8]

En 2018, la commune comptait 43 686 habitants [Note 9] , en diminution de 1,32 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

Évolution de la population[ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8 031 6 984 8 438 9 061 10 638 11 648 13 413 19 041 19 124
Évolution de la population[ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
21 064 22 438 24 177 25 826 28 690 35 517 37 058 36 541 32 729
Évolution de la population[ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
33 246 33 892 33 049 36 503 37 005 36 953 37 324 31 203 33 454
Évolution de la population[ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
36 301 40 476 39 258 39 545 41 510 39 542 43 008 43 408 43 609
Évolution de la population[ modifier ], suite (4)
2018 - - - - - - - -
43 686 - - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968 [53] 1975 [53] 1982 [53] 1990 [53] 1999 [53] 2006 [54] 2009 [55] 2013 [56]
Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
Nombre de communes du département 343 340 343 343 343 343 343 343

Les listes nominatives de recensement de population ont été numérisées et sont consultables en ligne sur le site des Archives départementales de l'Hérault [57] .

Enseignement [modifier | modifier le code]

Liste des établissements scolaires :
Écoles maternelles et
élémentaires publiques
  • 12 Écoles maternelles
  • 9 Écoles élémentaires
Écoles privées
  • 5 Écoles primaires privées
  • École Calandreta Los Dalfinets
Collèges publics
  • Collège Victor Hugo
  • Collège Jean Moulin
  • Collège Paul Valery
Collège privé
  • Collège Saint Joseph
Lycées publics
  • Lycée Paul Valéry
  • Lycée Joliot Curie
Lycées profesionnels et CFA
  • Lycée Charles de Gaulle
  • Lycée Joliot Curie
  • Lycée de la mer Paul Bousquet
  • CFA Nicolas Albano
Lycée privé d'enseignement général
  • Lycées professionnel Saint Joseph

Lycée Charles de Gaulle, ancienne caserne Lutzen

Enseignement supérieur [modifier | modifier le code]

L'université Montpellier possède trois antennes délocalisées à Sète :

  • la Station méditerranéenne de l'environnement littoral ;
  • le Centre de recherche halieutique [58] (impliquant l'UM2, l'IFREMER et l'IRD) ;
  • la section chimie de l'IUT de Montpellier [59] .

Manifestations culturelles et festivités [modifier | modifier le code]

  • Fêtes des pêcheurs, célébrées pour la Saint-Pierre
  • Fêtes de la Saint-Louis (), lors desquelles a lieu le tournoi de joutes de la Saint-Louis
  • Fèsta de l'Issanka
  • Escale à Sète, fête maritime organisée tous les deux ans.

En 1703, à l'occasion de la consécration de l'église Saint-Louis, Louis IX, saint patron du port, devient également saint patron de la ville. Depuis, Sète lui rend hommage chaque année, le 25 août, sauf période de conflit. Du 22 au , la ville de Sète a accueilli le congrès annuel inter-associatif de l'espéranto en France.

Chaque année entre les week-ends de l'ascension et de la pentecôte, le festival ImageSingulièresImageSingulieres invite, anime et partage la « Photographie de style documentaire ». Ce nouveau rendez-vous de la photographie contemporaine, porté par l'association professionnelle CéTàVOIR, œuvre pour l'échange entre un programme culturel singulier, et le regard pluriel d'un public éclectique.

Du au , l'association Métisète présente, comme tous les ans à la même période, son festival de musique du monde, Fiest'A Sète, sur Sète et ses environs.

Au mois de juillet, se déroule chaque année le festival de poésie méditerranéenne « Voix Vives » ainsi que le festival Jazz à Sète.

Sports [modifier | modifier le code]

  • Joute nautique : la joute nautique est « le » sport sétois par excellence. Ce sport est pratiqué à Sète depuis l'inauguration du port en 1666. La ville compte sept sociétés de joutes plus une société-école, cas unique en France.
  • Joutes de la Saint-Louis en 2006.

  • Joutes de la Saint-Louis en 2005.

  • Joutes de la Saint-Louis en 2005.

  • Joutes de la Saint-Louis en 2005.

  • Grand Prix de la Saint-Louis : le plus prestigieux tournoi de joutes nautiques. Cette compétition existe depuis 1743 et la 271e  édition s'est tenue du 21 au le long du canal royal. La finale de l'épreuve reine, les poids lourds, s'est tenue le 25 août et le vainqueur fut, pour la 1re fois, Benjamin Arnau de Sète, le recordman vivant de l'épreuve est le Sétois Aurélien Evangélisti avec 7 victoires. [réf. nécessaire]
  • Football Club de Sète 34 : le club de football (évoluant en National 1 [Quand ?]) qui fut le premier en France à signer un doublé Coupe de France-Championnat de France en 1934 [réf. nécessaire].
  • Arago de Sète : le club de volley-ball fondé en 1953 et vice-champion de France en 2005 [réf. nécessaire].
  • Dauphins FC Sète : le club de water-polo fondé en 1907.
  • Association Cettarames : Le premier club de la ligue Languedoc-Roussillon. Création de Settarames en 1995.
  • Kitesurf : le « Thau Kiteboard Club », affilié à la Fédération française de vol libre (FFVL), est basé à Sète et tente d'y promouvoir la pratique du kitesurf. Les spots se situent sur le quartier dit « du Pont levis » pour la navigation sur l'étang de Thau, et en mer, aux Trois Digues. Une épreuve du championnat de France de kitesurf longue distance est organisée au mois de  : le trophée Saint-Clair [60] .
  • Boule moderne : club de boule jeux lyonnais (boules lyonnaises) fondé en 1923.
  • Rugby : le Rugby Club Sète évolue en Promotion d'Honneur. Le club a été vice-champion du Languedoc 3e série en 2013/14 ; Champion du Languedoc 1re série 2015/16 ; Champion du Languedoc Promotion d'Honneur 2016/17 et Champion du Languedoc Honneur 2017/18 [réf. nécessaire].
  • Voile : Originairement Voile à Sète, le club ancien se scinde entre la Société Nautique de Sète, qui navigue en mer, sur la base Eric Tabarly et le club Voile Fun Sète, qui navigue sur l'étang de Thau, à la base nautique Mialle et Munoz.

Économie [modifier | modifier le code]

Le Port : Sète Port Sud de France [modifier | modifier le code]

La région Languedoc-Roussillon est propriétaire des installations portuaires de Sète-Frontignan depuis le . Elle assure, à ce titre, les fonctions d'autorité portuaire et d'autorité concédante. En effet, Sète est un point stratégique pour le développement du commerce en Méditerranée, voire le commerce international. Ce projet d'aménagement du port de commerce est un véritable générateur d'emplois et de dynamisme économique pour la région.

  • Dans le port
  • Une partie des quais du port de commerce.

  • Bateaux de pêche industrielle.

  • Le Stéphane Cardone sur le môle (Brise-lames) Saint-Louis à Sète. .

  • Le Fantastic, navire construit en 1996, faisant escale à Sète. .

  • Le Viking Sky et le GNV Cristal en escale à Sète. .

  • Le Viking Sky. .

  • Le Nao Victoria (voir Victoria (bateau)) accosté au quai de la République à Sète. .

  • Sur la gauche le navire Odeep One, au fond à droite le phare du môle Saint-Louis. Vue depuis l'extrémité sud du Quai de la République à Sète, France. .

  • Le quai de la République à Sète. .

Depuis le , la chambre de commerce et d'industrie de Sète-Frontignan-Mèze n'assure plus l'exploitation du port (commerce et pêche). En effet, la région Languedoc-Roussillon a décidé de gérer seule le port à travers un établissement public régional dénommé Sète Port Sud de France, à la suite de l'échec des négociations avec la chambre de commerce et d'industrie de Sète-Frontignan-Mèze, sur la constitution d'une société portuaire.

Cet établissement public régional est dirigé par Marc Chevallier.

Le port de Sète est au 11e  rang des ports français avec 3,6 millions de tonnes traitées en 2005. Le port dispose également de trafic important de ferrys avec les pays d'Afrique du Nord et notamment le Maroc (Tanger ).

En 2010, le port de Sète a progressé dans tous les domaines et s'affirme comme une plateforme très performante au niveau national. Avec 3,4 millions de tonnes, le trafic est en hausse de 16 % par rapport à 2009. Les marchandises diverses augmentent de 45 %, les vrac liquides de 13 % et les vrac solides de 10 %. Avec un trafic régulier, le port accueille parfois des navires dans un état peu reluisant, comme c'est le cas par exemple pour le Rio Tagus, retenu à quai depuis des années [61] .

C'est aussi le premier port de pêche français en Méditerranée (au niveau national, c'est Boulogne-sur-Mer).

Depuis le , le port des Eaux-Blanches a été créé sur le canal du Rhône à Sète, à l'embouchure de l'étang de Thau. C'est une alternative au « port à flot » qui permet de répondre à la demande croissante de place de port.

Actuellement, l'aménagement du nouveau terminal à conteneurs est prévue pour 2015 : il est un des éléments « clés » de la stratégie lancée par l'ancien président de la région, Georges Frêche. Le terminal conteneurs du Port de Sète est passé de 6 500EVP en 2010 à 27 000EVP en 2011. Il verra sa capacité passer à 200 000EVP par an vers 2019 grâce à l'aménagement supplémentaire d'un terre-plein de 6 hectares et de l'élargissement en 2015 du quai H à une longueur de 467m pour 14,5m de tirant d'eau. Ce projet veut répondre à l'augmentation des flux de trafics conteneurisés et à la position régionale de Sète, pour faire de ce port une porte d'entrée du trafic marchand de l'Europe occidentale. Mais pour cela Sète doit répondre aux différentes exigences que demande cette ouverture aux trafics européens et internationaux.

Le port s'est équipé en 2011 d'un deuxième portique de déchargement sur le quai à conteneurs (quai E). Ce portique over panamax de 60 tonnes permet d'optimiser les escales des armateurs sur le port. Cette première étape lancée par la région se veut rassurante et dynamique et devrait aboutir en 2015 à l'achat, par un investisseur privé, de deux autres portiques qui seront disposés sur le nouveau terminal à conteneurs (quai H).

Un autre projet, en lien avec le développement du terminal à conteneurs, est la base arrière de logistique à Poussan (ville proche de l'autoroute A9). Cette structure permettra de conditionner les produits réceptionnés des armateurs nationaux et internationaux dans des délais rapides.

Enfin un dernier projet, toujours en rapport avec le terminal à conteneurs, est le développement et la modernisation du canal du Rhône pour accroître le transport par voie fluviale. Ce projet s'inscrit dans une politique de développement durable en lien avec l'aménagement du territoire de la région Languedoc-Roussillon.

Tourisme [modifier | modifier le code]

Au XIX e  siècle la pratique médicale des bains de mer a suscité la construction de deux établissements, l'établissement « hinschien », animé par Coraly Hinsch-Armengaud en 1847 [62] , et le Lazaret, créé par l'Église réformée de Sète, en 1865 et devenu un centre de vacances [63] . Le Lazaret, toujours en activité, accueille un tourisme familial [64] .

Culture locale et patrimoine [modifier | modifier le code]

Édifices religieux [modifier | modifier le code]

Catholique [modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-Souveraine-du-Monde, rue Paul Baudassé.
  • Église Notre-Dame-de-Thau, boulevard Pierre Mendès France.
  • Chapelle des Pénitents, Grand Rue Mario Roustan.
  • Église du Sacré-Cœur, rue Rouget de L'Isle.

    Paroisse Sacré Coeur, anciennement Institution Sainte-Marie.

  • Église Sainte-Thérèse, rue du clair Matin.
  • Église Saint-Joseph, rue Paul Valéry.
  • Église décanale Saint-Louis, rue des Trois Journées.
  • Église Saint-Pierre, rue du .
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, chemin de Saint-Clair.
  • Chapelle de l'ancien couvent des Carmes, rue Prévôt d'Augier, détruit en 2020, la façade de l'ancien couvent sera reconstituée et replacée à l'intérieur des futurs Jardins du Carmel.

Protestant/Évangélique [modifier | modifier le code]

  • Temple de l'Église protestante unie de France, rue Maurice Clavel.
  • Église évangélique assemblée de Dieu, rue Honoré Euzet.
  • Église protestante évangélique, impasse Gaffinel.

Musulman [modifier | modifier le code]

  • Mosquée, boulevard Pierre Mendès France.

Israélite [modifier | modifier le code]

  • Synagogue, chemin de l'Anglore.

Témoins de jéhovah [modifier | modifier le code]

  • Salle du royaume, quai des Moulins.

Lieux et monuments [modifier | modifier le code]

  • Le théâtre de la Mer.

  • Le fort Richelieu.

  • Le théâtre Molière.

  • Le cimetière marin.

  • le canal

  • quai du Mistral

  • quai Vauban

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Sète est une ville très touristique, notamment durant la période estivale. L'office de tourisme de Sète fait partie, depuis 2006, des établissements classés « 4 étoiles ».

Édifices religieux [modifier | modifier le code]

  • L'église décanale Saint-Louis par l'architecte Augustin-Charles d'Aviler, toute fin XVII e  siècle, consacrée en 1703 (classée MH en 1989). Son clocher a abrité jusqu'au début du XX e  siècle deux importantes cloches réalisées par Jean Poutingon en 1761. Ces cloches ont malheureusement été refondues. Le bourdon actuel qui sonne en ré# et qui est la plus grosse cloche de la ville date de 1924, une seconde cloche beaucoup plus modeste, placée juste en dessous date de 1924. L'étage supérieur, sorte de lanterne ouverte sur ses quatre côtés, en fer et zinc, auquel on accède par un escalier en colimaçon en bois, fut rajouté au milieu du XIX e  siècle en lieu et place de l'ancien campanile d'origine en fer forgé. Il comporte une troisième cloche datant de 1914 . Le tout est surmonté d'une terrasse sur laquelle fut installée une statue de la Vierge, à l'origine dorée à la feuille.
  • Église des Pénitents de Sète.
  • L'église Saint-Pierre abrite dans son clocher un carillon de 12 cloches du XIX e  siècle.
  • L'église du Sacré-Cœur-de-Jésus de Sète possède les plus beaux vitraux de la ville.
  • Église Notre-Dame-Souveraine-du-Monde de Sète.
  • Église Saint-Joseph de Sète.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de Sète.
  • Église Sainte-Thérèse de Sète.
  • Temple de l'Église protestante unie de France de Sète.
Quelques églises de Sète [modifier | modifier le code]
  • Église décanale Saint-Louis.

  • Église du Sacré-Cœur.

  • Église Saint-Joseph.

  • Église Saint-Pierre.

  • Église Notre-Dame-Souveraine-du-Monde.

  • Église Sainte-Thérèse.

Édifices civils [modifier | modifier le code]

  • Le théâtre de la Mer (fort Saint-Pierre).
  • Théâtre Molière - Scène nationale de Sète et du bassin de Thau [65] , théâtre à l'italienne début XX e  siècle, sur le modèle de l'opéra-comédie de Montpellier ; décors peints de scènes de la vie portuaire du foyer ; important lustre dans la grande salle, etc.
  • Le palais consulaire, de style Art déco, est surmonté à son angle d'une originale tour de l'horloge-campanile. Belle ferronnerie de la porte d'entrée.
  • Nombreuses façades haussmanniennes richement décorées (1860-1920).
  • Anciens entrepôts Dubonnet (1924) le long du canal. Inscrits MH depuis 2008, rare vestige architectural de l'important trafic vinicole qui anima le port de Sète aux XIX e et XX e  siècle . Les anciens chais sont organisés autour d'une grande halle étoilée sur plan carré.
  • Le canal royal.
  • Le mont Saint-Clair, qui offre un large panorama depuis son nouveau belvédère, avec à proximité :
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette (1861), décorée de nombreuses fresques, dont certains murs intérieurs comportent encore d'anciens ex-voto ;
    • Le phare du Mont-Saint-Clair, inscrit aux monuments historiques en 2011 [66] .
  • Le kiosque à musique Belle Époque récemment restauré en centre-ville.
  • Les Pierres blanches.
  • Nombreux phares et sémaphores des XIX e et XX e  siècle.
  • Le cimetière marin avec les tombes de Paul Valéry (1871-1945) [67] et de Jean Vilar (1912-1971).
  • Le cimetière Le Py (anciennement dénommé « cimetière des pauvres ») avec la tombe de Georges Brassens (1921-1981).
  • L'Espace Georges-Brassens [68] .
  • Le musée Paul-Valéry.
  • L'école des beaux-arts de Sète.
  • Le musée international des arts modestes (MIAM) [69] .
  • Le Centre régional d'art contemporain Occitanie [70] .
  • Le musée de la Mer.
  • La redoute du Pont-Levis (fortification du XVIII e  siècle).
  • Le monument de Pierre Nicouleau dédié aux martyrs de la résistance et de la déportation sur la Corniche maquis Jean-Pierre [71] .
  • La maison Doumet-Adaroson occupée par la Croix-Rouge de 1890 à 2021 [72]

Ponts [modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune [modifier | modifier le code]

Artistes [modifier | modifier le code]

Format horizontal. Rochers au tout-premier plan où déferle une grande vague en largeur, grand brise-lames barrant l'horizon à gauche, ciel contrasté, soleil derrière les nuages.

  • Claude Albarède (né en 1937), poète, né à Sète
  • Hervé Baille (1896-1974), dessinateur et graveur, né à Sète
  • Lucien Barjon (1916-2000), acteur, né à Sète
  • Michel Bez (né en 1951), artiste peintre, vivant à Sète
  • Céleste Boursier-Mougenot (né en 1961), compositeur et plasticien, vit à Sète
  • Henri Colpi (1921-2006), cinéaste (enterré au cimetière marin)
  • Robert Combas (né en 1957), peintre, qui a passé sa jeunesse à Sète
  • Thierry Crouzet (né en 1963), écrivain
  • Gregory Del Piero (né en 1972), producteur de musique/DJ
  • Corinne Desarzens (née en 1952), écrivaine et journaliste à la double nationalité suisse et française, née à Sète
  • Hervé Di Rosa (né en 1959), peintre, né à Sète,
  • Richard Di Rosa (né en 1963), sculpteur, né à Sète
  • George Edward (1866-1952), dessinateur humoristique, graveur et affichiste, né à Sète
  • Pierre François (1935-2007), peintre
  • Jean Gourguet (1902-1994), réalisateur, scénariste et producteur de cinéma, né à Sète
  • Charles Guéret (1885-1932), écrivain et médecin, a vécu à Sète de 1918 à 1932
  • Coraly Hinsch (1801-1890), prédicatrice protestante française et fondatrice du premier établissement de bains de mer à Sète.
  • Marcel Jeanjean (1893-1973), illustrateur, né à Sète
  • Éliane Beaupuy-Manciet (1921-2012), artiste peintre, graveuse et illustratrice française, cofondatrice et directrice de l'école des beaux-arts de Sète
  • Pierre Nocca (1916-2016), sculpteur (Le Poulpe ci-contre), né à Sète
  • Alain Rollat (né en 1943), journaliste, écrivain, fondateur de La Gazette de Sète
  • Yves Rouquette (1936-2015), romancier, poète occitan, né à Sète
  • Jacques Rouré (1924-2006), écrivain, né à Sète
  • Le peintre indonésien Salim a vécu à Sète de 1946 à 1957
  • Henri Serre (né en 1931), acteur (Jules et Jim de François Truffaut en 1962), né à Sète
  • Lucien-Victor Guirand de Scevola, (1871-1950), artiste peintre, dessinateur, né à Sète
  • Pierre Soulages (né en 1919), peintre, graveur. Vit à Sète.
  • Paul Valéry (1871-1945), écrivain, poète, philosophe, épistémologue, né à Sète
  • Agnès Varda (1928-2019), cinéaste, auteur en 1955 du film La Pointe courte, réfugiée à Sète en 1940-1944
  • Loreto Verrocchia (né en 1957), sculpteur
  • Jean Vilar (1912-1971), homme de théâtre, créateur du festival d'Avignon, né à Sète
  • Jean-Marie Winling (né en 1947), acteur, né à Sète

Musiciens et chanteurs [modifier | modifier le code]

  • Ève Angeli (née en 1980), chanteuse, née à Sète
  • Fanny Biascamano (née en 1979), chanteuse, née à Sète
  • Georges Brassens (1921-1981), né à Sète , poète, chanteur et parolier, qui évoque la ville dans plusieurs de ses chansons
  • Patrick Chenière dit « Général Alcazar » (1950-2013), musicien
  • François Garoute (1860-1910), ténor, né à Sète
  • Mauresca Fracàs Dub
  • Manitas de Plata (1921-2014), guitariste, chanteur et musicien, né à Sète
  • Gilbert Py (né en 1933), ténor, né à Sète
  • Jean Rodor (1881-1967), chanteur et parolier. Écrivit pour Vincent Scotto plusieurs chansons dont Sous les ponts de Paris, né à Sète
  • Pierre-Jean Vaillard (1918-1988), chansonnier, né à Sète
  • Pierre Vassiliu (1937-2014), auteur-compositeur-interprète français, a vécu plusieurs années à Sète, où il est mort
  • Demi Portion (né en 1983), rappeur, né à Sète
  • Zoufris Maracas

Militaires et personnalités politiques [modifier | modifier le code]

  • Ernest Beluel (1885-1942), député de la Haute-Garonne, né à Sète
  • Sébastien Denaja (né en 1979), député de l'Hérault (2012-2017)
  • Jean-Claude Martinez (1945), homme politique français, né à Sète
  • André Pons de l'Hérault (1772-1853), révolutionnaire, administrateur des mines de l'île d'Elbe lorsque Napoléon Ier y débarque, né à Sète
  • François Liberti (né en 1947), député (1997-2007), maire de la ville (1996-2001), né à Sète
  • Jean Revest (1773-1845), général des armées de la République et de l'Empire, né à Sète
  • Joseph-Barthélemy de Ricard (1787-1867), général, né à Sète
  • Marius Roustan (1870-1942), homme politique, ministre, sénateur, né à Sète
  • Lucien Salette (1879-1937), député de l'Hérault (1930-1937), né et mort à Sète

Personnalités des affaires [modifier | modifier le code]

  • François Barthélemy Arlès-Dufour (1797-1872), humaniste, homme d'affaires, né à Sète
  • Paul Boyé, président directeur général de la société Paul Boyé Technologies jusqu'en 1976 laissant la place à ses fils
  • Fidji Simo, une des dirigeantes de Facebook, née à Sète

Intellectuels, journalistes [modifier | modifier le code]

  • Jean Marras (1837-1901), écrivain et conservateur né à Sète
  • Yvon Belaval (1908-1988), philosophe, né à Sète
  • Jean-Philippe Cazier (né en 1966), écrivain, né à Sète
  • Emmanuel Gambardella (1888-1953), écrivain et journaliste sportif, né à Sète
  • Dominique Lacout (né en 1949), philosophe et écrivain, vit à Sète
  • Robert Lafont, écrivain occitan, linguiste et médiéviste enseigna au lycée Paul-Valéry
  • Joan Larzac (né en 1938), ou Jean Rouquette de son vrai nom, prêtre et écrivain occitan, né à Sète, frère d'Yves Rouquette
  • Michel Miaille (né en 1941), professeur émérite de droit et de sciences politique à l'université de Montpellier, écrivain, né à Sète
  • Annie Mollard-Desfour, sémiologue, auteur du Dictionnaire des mots et expressions de couleur [73]
  • Roger Thérond (1924-2001), journaliste, collectionneur de photographies, ancien directeur de la rédaction de Paris Match, né à Sète

Scientifiques [modifier | modifier le code]

  • Charles Claoué (1897-1957), chirurgien, né à Sète
  • Émile-Auguste Doumet (1796-1869), militaire et homme politique français, naturaliste, ancien maire
  • Étienne-Louis Arthur Fallot (1850-1911), médecin, né à Sète
  • Jean-Félix Adolphe Gambart (1800-1836), astronome, né à Sète
  • Barthélemy de Lesseps (1766-1834), diplomate français, membre de l'expédition de La Pérouse, né à Sète

Autres célébrités [modifier | modifier le code]

  • Yvette Labrousse (1906-2000), bégum des ismaéliens et Miss France 1930, née à Sète

Sportifs [modifier | modifier le code]

  • Laurent Henric (1905-1992), international français de football
  • André Lubrano (né en 1946), international de rugby, double vainqueur de la Saint-Louis, né à Sète
  • Thierry Peponnet, navigateur, double médaillé olympique aux Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles puis aux Jeux olympiques d'été de 1988 à Séoul
  • Laurent Vidal, triathlète, triple champion de France, sélectionné aux Jeux olympiques de Pékin (2008) et de Londres (2012) où il se classe 5e , né à Sète
  • Andy Delort, footballeur international algérien jouant à l'OGC Nice, né à Sète
  • René Dedieu (1898-1985), international français de football, né à Sète
  • Georges Bayrou (1883-1953), international français de football, né à Sète
  • Joyce Cousseins-Smith (née en 1988 à Sète), joueuse de basket-ball
  • Joseph Ujlaki (1929-2006), international de football français, joueur du FC Sète, décédé à Sète
  • René Llense (1913-2014), international de football français, joueur du FC Sète, décédé à Sète
  • Philippe Vatuone (1962-), gymnaste, médaillé olympique.

Sète et le cinéma [modifier | modifier le code]

Films tournés entièrement ou partiellement à Sète :

  • 1937 : Pépé le Moko de Julien Duvivier
  • 1955 : La Pointe Courte d'Agnès Varda
  • 1957 : Le Feu aux poudres d'Henri Decoin
  • 1959 : Babette s'en va-t-en guerre de Christian-Jaque
  • 1963 : La Soupe aux poulets de Philippe Agostini
  • 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet
  • 1976 : Touche pas à mon copain de Bernard Bouthier
  • 1988 : Une touche de bleu de Claude Timon Gaignaire
  • 1989 : L'Union sacrée de Alexandre Arcady
  • 1990 : Le Petit Criminel de Jacques Doillon
  • 1990 : Gaspard et Robinson de Tony Gatlif
  • 1991 : Mima de Philomène Esposito
  • 2007 : La Graine et le Mulet d'Abdellatif Kechiche
  • 2008 : Les Plages d'Agnès d'Agnès Varda
  • 2009 : Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier
  • 2010 : Face à la mer, court métrage d'Olivier Loustau
  • 2010 : De vrais mensonges de Pierre Salvadori
  • 2010 : Coup d'éclat de José Alcala
  • 2014 : Le Dernier Trait, court métrage de Gérard Corporon
  • 2016 : Tour de France de Rachid Djaïdani
  • 2018 : Mektoub, my love d'Abdellatif Kechiche (tourné en 2016)
  • 2020 : Balle perdue de Guillaume Pierret diffusé sur Netflix

Télévision [modifier | modifier le code]

  • 1974 : À vous de jouer Milord, Feuilleton de 6 épisodes de 60 minutes de Christian-Jaque, d'après une idée de Jacques Rigault, avec Henri Piegay et Patrick Préjean (diffusion sur la première chaîne en novembre et ), en partie tourné à Sète.
  • 1999 : La Courte Échelle avec Serge Lama et Alexandre Brasseur, de Thierry Poirier, d'après une nouvelle de Gédéon Picot (diffusion sur France 3 [74] ).
  • Depuis 2012, la série policière Candice Renoir, diffusée sur France 2, est tournée en grande partie à Sète.
  • Depuis 2017, la nouvelle saga de l'été de TF1 diffusée du lundi au vendredi à 19 h 20 depuis le , Demain nous appartient, avec notamment Ingrid Chauvin, Lorie Pester, Alexandre Brasseur, Charlotte Valandrey, Anne Caillon et Samy Gharbi, est tournée à 50 % dans Sète même et à 50 % dans un décor sétois recréé dans une usine désaffectée.
  • depuis 2020, la nouvelle série ASKIP, le collège se la raconte diffusée à partir du dimanche sur France 4 à 11 h 30 (de Benoît Masocco). Elle est tournée à Sète.

Spécialités gastronomiques [modifier | modifier le code]

  • Tielle à la sétoise
  • Macaronade
  • Brageoles
  • Moules farcies à la sétoise
  • Bourride à la sétoise
  • Frescati
  • Encornets farcis à la sétoise
  • Rouille de seiche à la sétoise
  • Soupe de poissons à la sétoise
  • Zézette de Sète (biscuit sablé)
  • Bourride à la sétoise

  • Tielle à la sétoise

  • Zézettes de Sète

Joutes de Sète [modifier | modifier le code]

Les joutes nautiques sont nées avec la création du port, le . Il s'agit d'une vieille tradition maritime qui a ses codes, son vocabulaire propre, ses rituels, sa musique [75] .

Les joutes ont lieu chaque année à la fin août, à l'occasion des fêtes de la Saint Louis. Elles embrasent la ville et Sète vibre avec les chevaliers du canal au son des tambours et des hautbois. Forte de plus de 350 ans d'existence, cette fête traditionnelle à la gloire de Louis XIV, fondateur de la ville, et des joutes nautiques languedociennes, rassemble des dizaines de milliers d'aficionados autour du cadre royal. Fidèles au même protocole depuis des siècles – valse des barques, défilés, habits traditionnels – toutes les générations s'affrontent dans le cadre royal, jusqu'au point d'orgue du lundi : le tournoi des poids lourds où est couronné le suprême vainqueur de la Saint-Louis [76] .

Héraldique [modifier | modifier le code]

Blason ville fr Sète (Hérault).svg

Les armoiries de Sète se blasonnent ainsi : d'azur semé de fleurs de lys d'or à la baleine renversée de sable allumée d'argent, lançant un jet d'obus aussi d'or chargé de trois grenades aussi de sable enflammées de gueules.

Notes et références [modifier | modifier le code]

Notes et cartes [modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles [8] .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Il se dit que la forme qu'a le mont Saint-Clair vu des villes alentour, ferait penser à une baleine surplombant la mer.
  7. « La petite presqu'île
    Où jadis bien tranquille
    Moi je suis né natif
    Soit dit sans couillonnade
    Avait le nom d'un adjectif démonstratif
    […] Mais voyant d' l'infamie
    Dans cette homonymie
    Des bougres s'en sont plaints
    Tellement que bientôt
    On a changé l'orthograph'
    du nom du pat'lin […] »
    .
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n'afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l'Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
  • Cartes
  1. IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ) . Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références [modifier | modifier le code]

  1. Transcription phonémique en français méridional selon la norme API ; la prononciation en français standard est /s ɛ t/.
  2. «Via Michelin Itinéraires », sur viamichelin.fr (consulté le ) , "itinéraires conseillés par Michelin"
  3. Distances vers : Balaruc-les-Bains, Frontignan, Port de Sète, Môle Saint-Louis (Sète), Promenade du Maréchal Leclerc (Sète), Plage de la Corniche (Sète), Marseillan, Pomérols, Pinet, Mèze, Loupian et Bouzigues, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  4. «Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
  5. «Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
  6. «le Lido de Thau ».
  7. «- fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  8. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  9. a et b «Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sète », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  10. «site Natura 2000 FR9102002 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  11. «site Natura 2000 FR9101411 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  12. «site Natura 2000 FR9112018 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  13. a et b «Liste des ZNIEFF de la commune de Sète », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  14. «ZNIEFF la « corniche de Sète » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  15. «ZNIEFF l'« étang de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  16. «ZNIEFF le « Lido de l'étang de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  17. «ZNIEFF les « salins du Castellas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  18. «ZNIEFF les « salins et bois de Villeroy » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  19. «ZNIEFF le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ) .
  20. «Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ) .
  21. «Commune urbaine - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ) .
  22. «Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ) .
  23. «Unité urbaine 2020 de Sète », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ) .
  24. «Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ) .
  25. Vianney Costemalle, «Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ) .
  26. «Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ) .
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), «En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ) .
  28. «Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ) .
  29. «La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ) .
  30. «Loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ) .
  31. «CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  32. Décret n° 2009-1780 du 31 décembre 2009 fixant la liste des quartiers bénéficiaires du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés - Légifrance
  33. Selon Strabon, géographe grec du I er  siècle apr. J.-C.
  34. a b c et d Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 289.
  35. Selon Ptolémée.
  36. Selon le géographe Festus Avienus.
  37. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Nouveau Dictionnaire Topographique et Étymologique, , XXXVI-435p. (ISBN2-904624-00-7, notice BnF no FRBNF34952704, lire en ligne), p. 373
  38. Christian Lagarde, Trop tôt disparu, Lulu.com, , 217p. (ISBN978-2-917250-72-3, lire en ligne), p. 153 .
  39. a et b Louis-Bernard Robitaille, Sète : la singulière, Souyri, Fil du temps, , 143p. (ISBN978-2-918298-09-0, lire en ligne), p. 9 .
  40. Pierre Foncin, Géographie de la France, 1891.
  41. «Le Nouveau Cettois journal républicain quotidien : politique, commercial et maritime », Presse locale ancienne, sur BnF (consulté le ) .
  42. «Sète (34200), Hérault » (consulté le ) .
  43. Fondation du port de Sète et début du creusement du canal royal des Deux-Mers, publié par Monique Dollin du Fresnel sur le site des Archives de France (consulté le )
  44. Jean-François Dubost, « Le réseau des sociétés politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, n° 278, 1989, p. 413.
  45. Rapport cité par Antoine César Becquerel en 1865 dans Antoine César, M. Becquerel, Mémoire sur les forêts et leur influence climatérique, (lire en ligne), p. 54 .
  46. Lénaïg Gravis, Les Grandes Affaires criminelles du Finistère, De Borée éditions, 2008 (ISBN978-2-84494-808-3).
  47. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
  48. Les élus, publié sur le site de Sète Agglopôle Méditerranée (consulté le ).
  49. «British towns twinned with French towns », Archant Community Media Ltd (consulté le ) .
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
  53. a b c d et e INSEE, «Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ) .
  54. INSEE, «Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ) .
  55. INSEE, «Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ) .
  56. INSEE, «Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ) .
  57. Listes nominatives de recensement de population consultables en ligne
  58. Site du CRH.
  59. Site de l'IUT.
  60. Site du trophée.
  61. «Sète : une entreprise catalane rachète le Rio Tagus », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le ) .
  62. Émile Appolis et Paul Leuillot, «Dans le monde des affaires au XIX e  siècle : Le mysticisme hétérodoxe à Sète », Annales. Économies, sociétés, civilisations, vol. 12, no  2,‎ , p. 231-242 (lire en ligne) .
  63. Roland Castanet, Le Lazaret à Sète, une histoire d'éternité : des bains de mer pour indigents au tourisme familial et aux séminaires d'entreprises, Sète, Le Lazaret, 2015, 135p. .
  64. Laurie Zénon, «Sète : le village de vacances le Lazaret fête ses 150 ans », sur midilibre.fr, Le Midi Libre, (consulté le ) .
  65. Site du théâtre Molière.
  66. «Phare du Mont-Saint-Clair », notice no  PA34000085, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. Auteur du célèbre poème Le Cimetière marin.
  68. Site de l'espace Brassens
  69. Site du MIAM.
  70. Site du Centre.
  71. Ascm, «ASCM: Balade SETE », sur ASCM, (consulté le ) .
  72. La Dépêche, «La Dépêche », sur BNF,
  73. Annie Mollard-Desfour, Le Rouge, Paris, CNRS Editions, 1re parution 2000

    Un volume par couleur.

    .
  74. Voir sur gedeonpicot.com (1) et (2).
  75. Office du tourisme de Sète - La passion des joutes
  76. Les joutes et la Saint-Louis

Voir aussi [modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Sète, sur Wikimedia Commons
  • Sète, sur le Wiktionnaire

Bibliographie [modifier | modifier le code]

  • Archives municipales de Sète, Armoiries de Sète : 1743 et 1816 : La Baleine, L'Héraldique et la Mer. [Exposition préparée par André Iranzo et Alain Degage], Sète, Archives municipales,
  • Émile Appolis, «Le mysticisme hétérodoxe à Sète : dans le monde des affaires au XIX e  siècle », Annales économies sociétés civilisations, Paris, Armand Colin, no  2,‎ , p. 231-242
  • Jacques Blin, 1936-1945, Sète solidaire et antifasciste, Sète, Flam, , 208p.
  • Émile Bonnet, Le premier port de Cette construit sous le règne d'Henri IV : 1596-1605, Montpellier, E. Montane, , 23p.
  • Louis Calvet, «L'ostréiculture à Cette et dans la région de l'étang de Thau », Bulletin de la Société centrale d'aquiculture et de pêche, Paris, s.n., nos  9-10, 11, 12 de 1909 et 2,3 et 4 de 1910,‎ 1909-1910
  • Roland Castanet, Le Lazaret à Sète, une histoire d'éternité : des bains de mer pour indigents au tourisme familial et aux séminaires d'entreprises, Sète, Le lazaret, , 135p.
  • Raymond Coves, Sète à dire : traité vivant et coloré du parler sétois et du Pays de Thau, Lunel-Viel, Espace sud Ed., , 341p.
  • Alain Degage, Le port et la ville de Sète : 1689-1789, S.l., , 126p.
  • Alain Degage, Les rues de Sète, Sète, Ville de Sète, , 239p.
  • Louis Dermigny, Sète de 1666 à 1880 : esquisse de l'histoire d'un port, Sète, Institut d'études économiques maritimes et commerciales, coll. « Cahiers de l'Institut » (no  5), , 134p.
  • François Di Marco, Sète, pendant la Deuxième Guerre mondiale, S.l., s.n., , 278p.
  • Marguerite Escarguel, Sète 1950 : étude d'économie portuaire et régionale, Paris, Impr. de l'Insee,
  • Nicole Fages, Étude sociale de Sète : 1715-1790, S.l., s.n., , 156p.
  • Jean-Louis Flurin, Sète sous le second empire : 1851-1870, S.l., s.n., , 171p.
  • Jean-Claude Gaussent, L'église réformée de Sète dans la deuxième moitié du XIXe siècle : 1851-1914, Sète, Ville de Sète, 1980-1990
  • Jean-Claude Gaussent, Les protestants et l'église réformée de Sète, Nîmes, C. Lacour, coll. « Colporteur », , 287p.
  • Henri Gévaudan, Sète : ville de sport, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire du sport », , 128p. (notice BnF no FRBNF39993557)
  • André Iranzo, Sète sous la convention thermidorienne : 9 thermidor an II, 27 juillet 1794, 5 brumaire an IV, 27 octobre 1795 : les répercussions des évènements révolutionnaires parisiens dans la ville de Sète, S.l., s.n.,
  • André Jacquot, «Les tramways électriques de Sète : 1re partie », Chemins de fer régionaux et urbains, Paris, Fédération des chemins de fer secondaires, no  201,‎ (notice BnF no FRBNF34419500)
  • André Jacquot, «Les tramways électriques de Sète : 2e partie », Chemins de fer régionaux et urbains, Paris, Fédération des chemins de fer secondaires, no  202,‎ (notice BnF no FRBNF34419500)
  • Hervé Le Blanche, Histoire(s) de Sète et des Sétois, t. 1, Sète, Nouvelles presses du Languedoc éd., coll. « Mémoire vive », , 146p. (notice BnF no FRBNF42251022)
  • Hervé Le Blanche, Histoire(s) de Sète, et des Sétois et de quelques autres, t. 2, Sète, Nouvelles presses du Languedoc éd., coll. « Mémoire vive », , 130p. (notice BnF no FRBNF42771312)
  • Pascal Pauzes, Un secteur en difficulté devant le tribunal de commerce de Sète : le vin (1914-1955), S.l., s.n., , 47p.
  • Jean Rieucau, Les gens de mer : Sète en Languedoc, Paris, L'Harmattan, , 320p.
  • Louis-Bernard Robitaille, Sète : la singulière, Salles-La-Source, Éd. Au fil du temps, , 143p.
  • Jean Sagnes, Histoire de Sète, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », , 336p. (notice BnF no FRBNF35461433)
  • Société d'études historiques de Sète, Sète : au travers de son histoire portuaire, Sète, Flam, , 209p.

Articles connexes [modifier | modifier le code]

  • Gare de Sète
  • La Grande Vague, Sète (photographie de Gustave Le Gray de 1857)
  • Supplique pour être enterré à la plage de Sète (chanson de Georges Brassens de 1966)
  • Liste des communes de l'Hérault
  • Liste des cantons de l'Hérault

Liens externes [modifier | modifier le code]

Exposition Peinture De La Méditerranée Sète

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A8te

Posted by: bynumcoler1965.blogspot.com

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