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Descente de Croix (Anvers), Rubens: Analyse 4 314 Automatique traduire Auteur du texte original - Neil Cоllins

La description

Nom: Descente de Croix (Anvers) (1612-14)
Artiste: Peter Paul Rubens (1577-1640)
Moyen: Peinture sur panneau , huile sur chêne
Genre: Retable art
Mouvement: Art baroque flamand
Lieu: Cathédrale Notre-Dame d'Anvers

Pour le sens d'autres chefs-d'œuvre célèbres,
s'il te plait regarde: Tableaux célèbres analysés (1250-1800).

Contexte

Ensemble avec l'artiste italien Caravage (1571-1610), Peter Paul Rubens était l'une des figures marquantes de Peinture baroque , et un contributeur important à Art de la contre-réforme catholique après le Concile de Trente. Les deux peintres ont exprimé le mélodrame et le mystère qui sous-tendaient le dogme catholique. clair-obscur et la modélisation des formes, mais tandis que Caravaggio est noté pour le non vernis naturalisme Rubens utilise parmi ses sujets un langage plus conventionnel et idéaliste . Les chefs-d'œuvre de Rubens incluent: Samson et Dalila (1609, National Gallery, Londres); Le viol des filles de Leucippe (1618); Minerva protège Pax de Mars (1629-30, National Gallery, London); et Jugement de paris (1632-5, Galerie nationale, Londres).

Suite à la protestation de Luther en 1517 et à la propagation du protestantisme dans les Pays-Bas, Anvers passe du catholicisme au calvinisme et, conformément aux principes calvinistes, interdit toute peintures religieuses de ses églises. Mais en 1585, après la réimposition du règne espagnol (catholique) par le duc Alessandro Farnese (1545-1592), les églises anversoises sont à nouveau décorées d'œuvres d'art. art religieux .

La Descente de la Croix de Rubens est le panneau central d'un triptyque qu'il a peint pour la cathédrale Notre-Dame d'Anvers. C'était le deuxième retable à être complété par l'artiste pour la cathédrale; le premier étant L'élévation de la croix (1610-1611). Il a également peint deux autres Descentes célèbres: une en 1617, qui se trouve maintenant au Palais des Beaux-Arts de Lille, et une en 1618, qui se trouve maintenant au musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg. En outre, il produit The Deposition (1602, Galleria Borghese) – une autre œuvre plus petite et moins connue – qui était auparavant attribuée à son élève. Anthony Van Dyck (1599-1641).

En 1611, la Guilde des mousquetaires d'Anvers, dirigée par Nicolaas Rockox (1560-1640), ami proche de Rubens, commanda à l'artiste de peindre un triptyque pour leur cathédrale. Le saint patron de la guilde étant Saint-Christophe (dont le nom signifie «porteur du Christ»), il a été convenu que l'iconographie du triptyque devrait comporter La descente de la croix (panneau central), flanquée de La visite (panneau de gauche).), et La présentation au temple (panneau de droite) – toutes impliquant des scènes dans lesquelles Christ est porté ou soutenu.

Rubens est entré à la commission après son retour d'une visite prolongée en Italie, où il a pu étudier Retables vénitiens – et le nouveau style de Caravagisme , de première main. En outre, il a étudié les formes musculaires et anatomiques de Sculpture Renaissance , avec des statues maniéristes exceptionnelles comme Viol des femmes sabines (1583) de Giambologna et la peinture de Federico Barocci (1526-1612) qui combine si gracieusement l'influence de Raphaël, du Corrège et du Titien. La Descente de Croix regorge de techniques et de dispositifs qu'il a absorbés lors de sa visite en Italie. En effet, beaucoup de Rubens Art baroque est redevable à Peinture vénitienne et à la ténébrisme du Caravage, bien qu'il porte invariablement le cachet de Peinture flamande .

Liée à Jean 19:38, la composition de Descend de la Croix à Anvers de Rubens est basée sur un groupe émotionnel de figures imbriquées disposées autour de la forme sans vie du Christ mort. La diagonale de l'image est dominée par le corps pâle mais musclé du Christ, lentement descendu de la croix. Perchés au sommet de deux échelles, sur le bord supérieur de la toile, deux ouvriers ont entamé le processus d'abaissement en douceur du Christ crucifié, à l'aide d'un linceul. Ils sont aidés par trois autres personnes: Saint Jean l'évangéliste (au manteau rouge) au pied de la croix; Joseph d'Arimathie (debout à mi-hauteur de l'échelle de gauche) et Nicodème (debout à mi-chemin de l'échelle de droite). À la fin de la figura serpentinata formée par les progrès du Christ tordu se trouvent les trois Maries: la Vierge au visage cendré, vêtue de bleu vif, qui lève les bras vers son fils mort; en dessous d'elle, s'agenouille sa soeur Marie de Clopas ; Mary Magdalene, aux cheveux roses et blonds, tient avec amour l'un des pieds du Sauveur. Sur le sol à droite, on peut voir un bol en cuivre contenant la couronne d'épines et les clous de la crucifixion qui reposent dans une flaque de sang congelé. Comparez l'iconographie de ce tableau avec celle de La Déposition (vers 1435-40, Prado, Madrid) de Roger van der Weyden et The Mise au tombeau du Christ (1603, Pinacothèque Vaticane, Rome) Caravaggio.

La Descente de Croix a été peinte conformément aux directives du concile catholique de Trente, qui visait à rendre Art biblique plus pertinent pour les besoins de la congrégation. Ainsi, il a été créé à grande échelle (environ 14 x 16 pieds), il était coloré, avec une composition claire et stimulait à la fois la piété et l'imagination visuelle des fidèles. L'enseignement jésuite insiste particulièrement sur la nécessité d'encourager les croyants à imaginer des scènes bibliques comme si elles étaient réelles. La crucifixion et ses conséquences furent une scène de grande intensité spirituelle et un élément essentiel de la théologie chrétienne et, avec l'illustration d'un dogme catholique tel que La Transfiguration du Christ , L'Immaculée Conception , etc., continuèrent d'être hautement approuvées. matière.

L'enseignement jésuite accorde une place particulière à Art chrétien et la théologie à un pécheur repentant – quelqu'un qui, après avoir péché, contacte le Sauveur pour obtenir son pardon. Dans La Descente de Croix , ce rôle est attribué à Marie-Madeleine, qui s'agenouille aux pieds du Sauveur. Au cours de la période de la Contre-Réforme catholique, Marie-Madeleine a souvent été employée comme symbole spirituel (pour toute la race humaine) qui fait appel à Jésus par un acte de repentance.

Les deux autres tableaux de Rubens sur La Descente (Lille et Saint-Pétersbourg) sont également dramatiques et évocateurs. Certains critiques d'art sont d'avis que la version de Saint-Pétersbourg offre le traitement le plus sévère et monumental de l'événement, en raison de son nombre réduit de figures et de l'absence de fond, mais le chef-d'œuvre d'Anvers est considéré comme le plus majestueux et le plus baroque des trois.

En 1794, Napoléon s'est approprié la Descente de Croix et l'Élévation de la Croix de la Cathédrale Notre-Dame et les a transférés au Louvre. Ils ont été rendus en 1815.

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